Pierre Bayard

Pierre Bayard, dossard 5, aux côtés de René Comas et Jean-Paul Girard, années 1970, photographie Jean-Claude Parayre

Né en 1951, il grandit, avec son frère jumeau, au sein d’une famille nombreuse dans le quartier de Montaud à Saint-Étienne où il pratique la gymnastique à l’Étoile de Montaud. En 1965, il est victime d’un accident de vélo. Sa rééducation le conduit dans un centre de Fontainebleau où il découvre le basket fauteuil. Il participe à la coupe de France de Basket à Saint-Genest-Lerpt en 1968. Il fait des études de mathématiques à la faculté de Sciences de Saint-Étienne. Il réussit son Capes et obtient un stage probatoire au lycée du Mont de Saint-Étienne grâce à Luciole de Richemond. Il est nommé au collège les Champs dans le quartier de la Terrasse jusqu’à sa retraite en 2008. Il s’engage au sein de la section basket comme responsable, secrétaire-adjoint puis secrétaire et vice-président du club Saint-Étienne Handisport. Le comité départemental Handisport, créé en 1978, le sollicite, il en devient président en 1982.

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Pierre Bayard, témoignage recueilli le 29 juillet 2024, par les Archives municipales et métropolitaines de Saint-Étienne – Réalisation : Les 87 Revanchards – Durée : 13 minutes 23

Yann Bourdier

Originaire de Saint-Étienne, Yann Bourdier est un ancien nageur de haut niveau. Il a été sélectionné pour participer aux Jeux paralympiques de Pékin en 2008. Son parcours sportif est exemplaire. Né avec une malformation à la jambe droite, qui le contraint à porter une prothèse, il choisit de pratiquer la natation à l’âge de 10 ans, alors que le cyclisme avait sa préférence. Il progresse rapidement dans sa discipline et se tourne vers la compétition à partir de 1996. Il est plusieurs fois champion de France en 400 mètres nage libre. Il est alors adhérent de Saint-Étienne handisport et de Saint-Étienne natation, deux clubs qui lui permettent de se maintenir au haut-niveau. Après les Jeux de Pékin, il choisit d’arrêter sa carrière de haut niveau et devient professeur des écoles.

Yann Bourdier, 2003
Yann Bourdier, 2003, Direction de la communication
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Yann Bourdier, témoignage recueilli le 16 septembre 2024 par les Archives municipales et métropolitaines de Saint-Étienne – Réalisation : Les 87 Revanchards – Durée : 13 minutes 50

Jean-François Chossy

Né à Montbrison en 1947, Jean-François Chossy est un homme politique ligérien. Il est élu maire de Saint-Just-Saint-Rambert de 1989 à 2001. Par ailleurs il est député de la Loire de 1993 à 2011. Son activité parlementaire est marquée par son engagement en faveur du handicap. Notamment il fait adopter la loi dite « loi Chossy », promulguée le 11 décembre 1996 qui fait reconnaître l’autisme en tant que handicap, constituant la première loi en faveur des droits des personnes autistes en France.

Il est le rapporteur de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

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Jean-François Chossy, témoignage recueilli le 17 septembre 2024 par les Archives municipales et métropolitaines de Saint-Étienne – Réalisation : Les 87 Revanchards – Durée : 14 minutes 15

Docteur Ludwig Guttmann

Ludwig Guttmann, non daté, crédit FFH

Neurologue de renom, Ludwig Guttmann fuit l’Allemagne nazie en 1939 pour se réfugier au Royaume-Uni. En 1944, à la demande du gouvernement britannique, il initie la première unité spécialisée pour les pilotes de la Royal air force, blessés médullaires et paraplégiques à l’hôpital de Stoke Mandeville, en périphérie de Londres, dont il devient directeur. C’est l’un des plus grands centres de traitement des blessés médullaires d’Europe, à l’époque. Convaincu du rôle positif du sport sur les patients, le docteur Guttmann incite ses patients à pratiquer, dans le cadre de leurs soins, des sports qui leur sont accessibles, comme le tir à l’arc, le basketball ou le tennis de table.

En 1948, alors que les Jeux olympiques se déroulent à Londres, il organise en parallèle la première rencontre sportive pour seize blessés médullaires en fauteuil roulant. Le sport est désormais considéré comme un moyen d’aide à la réinsertion des personnes handicapées.

Ludwig Guttmann est aujourd’hui considéré comme le père fondateur des Jeux paralympiques.

Sébastien Lioud

Sébastien Lioud est conseiller technique au Comité départemental handisport de la Loire. Après des études en STAPS (Sciences et techniques des activités physiques adaptées), il rejoint le Comité départemental handisport où il exerce toujours. Le Comité handisport Loire coordonne le sport sur tout le département à destination des personnes en situation de handicap moteur ou sensoriel. Sébastien Lioud met en œuvre les différentes missions du Comité. Il mène également des actions d’information auprès des patients, de formation auprès des encadrants sportifs et de sensibilisation auprès des publics valides.

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Sébastien Lioud, témoignage recueilli le 16 septembre 2024 par les Archives municipales et métropolitaines de Saint-Étienne – Réalisation : Les 87 Revanchards – Durée : 14 minutes 30

Professeur Pierre Minaire et Docteur Paul Calmels

Pierre Minaire est professeur de médecine physique et de réadaptation. Il fonde en 1980 le service universitaire de la faculté de médecine. Il est considéré comme le père de l’école stéphanoise de rééducation. Paul Calmels travaille avec Pierre Minaire comme médecin en médecine physique et de réadaptation. Tous deux connaissent Yves Nayme qui est suivi régulièrement dans leur service.

En 1990, ils sont sollicités par Yves Nayme afin de coordonner l’activité médicale de soins, de prévention, d’évaluation et de surveillance des sportifs durant les Championnats du monde handisport. Ils sont également chargés de l’organisation du 2ème Congrès international médical sur le sport pour les handicapés physiques

A partir de cet événement, le service intègre le Comité médical handisport au sein de Saint-Étienne handisport et prend une orientation de recherche et de formation dans l’activité physique adaptée (APA).

Photographie parue dans La Tribune-Le Progrès du 17 septembre 1993
Photographie parue dans La Tribune-Le Progrès du 17 septembre 1993, 7 C 11/390
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Paul Calmels, témoignage recueilli le 29 juillet 2024 par les Archives municipales et métropolitaines de Saint-Étienne – Réalisation : Les 87 Revanchards – Durée : : 15 minutes 54

Yves Nayme

Association sportive des handicapés physiques de la Loire : photographie publiée dans l'article "Le courage et l'effort récompensé", 14 octobre 1984
Association sportive des handicapés physiques de la Loire : photographie publiée dans l'article "Le courage et l'effort récompensé", 14 octobre 1984, 6 FI 9309

Représentant en matières premières pour le textile, ce Stéphanois, né en 1930, se passionne pour le ski qu’il a découvert pendant son service militaire. En 1956, il contracte la poliomyélite après avoir bu de l’eau d’un névé. Il ne peut plus s’adonner à sa passion. Un médecin, ami de son père, lui conseille de se rendre à Courchevel où des aveugles skient. Convaincu que le sport est la meilleure façon de combattre le handicap, il crée en 1962 l’Association Sportive pour les Handicapés Physiques de la Loire (ASHPL) qui deviendra le club Saint-Étienne Handisport. Il met son réseau professionnel au service des sportifs handicapés. Sur le plan fédéral, il participe à la FFSHP jusqu’en 1972, puis est à l’origine de la fédération dissidente, la FFOPH entre 1972 et 1977. Il organise plusieurs compétitions à Courchevel et à Saint-Étienne entre 1966 et 1990.

Jean-Claude Parayre

Cinéaste et photographe originaire de Haute-Loire, Jean-Claude Parayre rencontre Yves Nayme dans les années 1960, alors qu’il est membre du Caméra club forézien et du Centre d’études cinématographiques de la Loire. Il commence ainsi à filmer les événements sportifs organisés par l’ASHPL et la FFOHP à Saint-Étienne et à Courchevel. L’un de ses premiers films réalisés dans ce cadre est La Saulire comme les autres en 1968. Ces films servent de vitrine promotionnelle auprès des réseaux d’Yves Nayme qui cherche à obtenir des soutiens financiers pour organiser les compétitions. Le film Les jeux de l’espérance tourné en 1975 obtient la coupe Sport, jeunesse et plein air du festival du film amateur de Cannes. Il est également l’auteur de la plupart des photographies publiées dans la revue de la FFOHP entre 1972 et 1977. Actuellement, il pratique toujours la photographie d’événements sportifs.

Article « Jean-Claude Parayre, une vie consacrée au cinéma », publié dans La Tribune-Le Progrès, 18 août 2017
Article « Jean-Claude Parayre, une vie consacrée au cinéma », publié dans La Tribune-Le Progrès, 18 août 2017, archives départementales de la Haute-Loire, 2 PB 61

Maguy Pelletier

Maguy Pelletier à l’occasion des 50 ans de Saint-Etienne Handisport, 2012
Maguy Pelletier à l’occasion des 50 ans de Saint-Étienne Handisport, 2012, Direction de la communication

Née à Saint-Étienne en 1937, Maguy Pelletier rejoint en 1966 l’Association Sportive des Handicapés Physiques de la Loire, au sein de laquelle elle intervient comme accompagnatrice chauffeur bénévole auprès des sportifs handicapés. Elle-même s’essaie à la natation, à l’athlétisme et au tir sportif mais elle sera surtout active au sein des instances administratives de la Fédération Française de Sport pour Handicapés Physiques (FFSHP), dès les années 1970, puis, entre 1972 et 1977, de la Fédération Française Omnisports des Handicapés Physiques (FFOHP) et enfin au sein de la Fédération Française Handisport dans les années 1980.

En 2015, elle dépose aux Archives municipales et métropolitaines les archives de l’Association Sportive des Handicapés Physiques de la Loire.

Luciole de Richemond

Jeanne de Richemond dite Luciole naît en 1925 à Montpellier dans une famille protestante d’un père pasteur licencié de philosophie et de théologie. Agrégée de Lettres, elle enseigne au lycée du Mont. Elle souffre d’une myélite dégénérative qui l’empêche de tenir debout. Politiquement engagée à gauche.

Aux côtés, d’Yves Nayme, elle s’occupe davantage de la fédération que de l’association. En 1972, elle occupe le poste de trésorière de la FFOHP.

Luciole de Richemond à côté d’Yves Nayme
Luciole de Richemond à côté d’Yves Nayme
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