
L'épopée stéphanoise
Le sport pour les personnes handicapées se développe beaucoup après la 2ème (Deuxième) Guerre mondiale.
Le Docteur Guttmann en Angleterre et Yves Nayme à Saint-Étienne permettent cette évolution.
A Saint-Étienne, des championnats du monde et d’Europe de 1966 (mille neuf cent soixante-six) à 1990 (mille neuf cent quatre-vingt-dix) sont organisés.
Ces grandes compétitions font connaître le handisport.
Au début les personnes handicapées font du sport pour réparer leur corps et se sentir mieux.
Après, les personnes handicapées font du sport aussi pour la performance et pour la compétition.
Saint-Étienne, une ville pour les jeux
Entre 1966 (mille neuf cent soixante-six) et 1975 (mille neuf cent soixante-quinze), il y a eu 3 (trois) compétitions internationales à Saint-Étienne.
L’Association Sportive des Handicapés Physiques de la Loire et ensuite par la Fédération Française Omnisports des Handicapés Physiques organisent ces compétitions.
La Fédération Française Omnisports des Handicapés Physiques organise aussi les premiers jeux mondiaux d’hiver à Courchevel.
Yves Nayme a aidé à l’organisation de ces jeux.
Le handisport se développe grâce à tout cela.

Les jeux européens en 1966 (mille neuf cent soixante-six)
Le 29 juin 1966, c’est la cérémonie d’ouverture des premiers jeux européens des handicapés physiques au stade Geoffroy-Guichard.
15 (quinze) états européens participent à ces jeux.
Michel Durafour (maire de Saint-Étienne) et Ludwig Guttmann. (professeur de médecine) sont présents.
Les jeux se passent surtout à la piscine Villeboeuf, au stade de l’Etivallière et au gymnase du lycée Honoré d’Urfé.
Mais il y en a aussi à Veauche pour le cyclisme.
A Saint-Priest-en-Jarez pour l’équitation.
Et à Saint-Victor-sur-Loire se passe la clôture des jeux.
Le Mexique et le Japon sont présents à ces jeux.
Le Mexique avait déjà organisé les jeux olympiques.
Le Japon est aussi présent et il prévoit des jeux olympiques en 1972 (mille neuf cent soixante-douze).

Extrait du film La joie par le sport, film de Jean Pradinas,1966, Cinémathèque de Saint-Étienne, RT 7374

Les Jeux mondiaux de 1970 (mille neuf cent soixante-dix)
Du 1er au 8 juillet 1970 (mille neuf cent soixante-dix), ce sont les premiers jeux mondiaux des handicapés physiques.
Joseph Comiti (ministre des Sports) est le président de la cérémonie d’ouverture.
Marie-Madeleine Dienesch (secrétaire d’État à l’action sociale et à la réadaptation) est présente à la cérémonie.
Il y a eu beaucoup de spectateurs au stade Geoffroy Guichard : 10 000 (dix mille) spectateurs.
Joseph Comiti demande que les stades, les piscines, les salles de sports deviennent des lieux adaptés aux sportifs handicapés.
1 000 (mille) athlètes et 20 (vingt) pays sont présents.
18 (dix-huit) sportifs sont stéphanois.
René Comas qui est un sportif stéphanois a eu une médaille d’or de natation.

Extrait du film Les jeux mondiaux des handicapés, Atlantic film,1970, Cinémathèque de Saint-Étienne, RT 7219

Que se passe-t-il à Courchevel en 1972 (mille neuf cent soixante-douze) ?
Les personnes qui travaillent pour la fédération sportive ne s’entendent pas.
L’organisation des premiers Jeux mondiaux d’hiver des handicapés physiques est donc compliquée.
Yves Nayme crée la Fédération Française Omnisports des Handicapés Physiques pour pouvoir organiser les jeux.
Cette nouvelle fédération crée les premiers Jeux mondiaux d’hiver des handicapés physiques à Courchevel avec l’aide de l’argent du Rotary Club.
Il y avait 256 (deux cent cinquante-six) sportifs et 17 (dix-sept) pays.
André Calza qui est un sportif stéphanois a eu la médaille de bronze en ski alpin.
Le ski est un sport qui devient important.

Extrait du film J’ai vu à Courchevel, film de Jean-Claude Parayre,1972, Cinémathèque de Saint-Étienne, RT 7436
La Fédération française omnisports pour handicapés physiques travaille avec les centres de rééducation.
Elle fait travailler ensemble des sportifs handicapés avec des sportifs qui n’ont pas de handicap.
Elle organise des compétitions omnisports.

Extraits des statuts de la FFOHP, 1972, 100 S 1

Les jeux mondiaux de 1975 (mille neuf cent soixante-quinze)
A Saint-Étienne en 1975 (mille neuf cent soixante-quinze) c’est la 2ème (deuxième) édition des jeux mondiaux des handicapés physiques.
Les jeux se passent dans toute la ville et dans des communes à côté de Saint-Etienne.
Les sportifs asiatiques et sud-américains ne sont pas présents à ces jeux parce qu’ils participent aux jeux du Pacifique qui étaient en même temps.
Pendant ces jeux, Colette Gagnaire et René Comas sont des sportifs de Saint-Étienne et ils gagnent des médailles en natation.

Jeux mondiaux 1975
Photographies des compétitions d’haltérophilie, de basket et de tennis de table, 50 FI 5695-5696, 5701